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L'IRM peut aussi donner un nom aux tempêtes

La Belgique, à travers l'IRM, a intégré au mois de septembre le groupe du sud-ouest de l'Europe (France, Espagne, Portugal, Belgique) décidant des noms à attribuer aux tempêtes qui toucheraient nos régions.

Ces groupes et nominations, choisis au sein d'un programme d'Eumetnet, ont été mis en place en 2013, dans un but de facilitation et d'unification de la communication envers les médias et le grand public, en cas de tempêtes.

Donner un nom à une tempête se fait depuis quelques siècles déjà, que ce soit par les colons en Amérique centrale au 19ème siècle, ou en Irlande au début du 20ème (la tempête Ulysse de février 1903). A ces époques, nous ne pouvions que déplorer les dégâts occasionnés par ces tempêtes, et leur donner le nom du saint du jour pendant lequel elle avait frappé une région ou d'un héro de la mythologie, ne pouvait servir qu'à se rappeler de leur passage. De nos jours, donner un nom aux tempêtes permet d'accentuer les effets des avertissements météorologiques en y ajoutant un moyen mnémotechnique.

Dans quels cas l'IRM pourra-t-il donner un nom à une tempête ?

=> Si d'autres pays ne l'ont pas encore fait.

=> Si l'IRM lance une alerte orange ou rouge pour une tempête, et que cette tempête se développe dans nos eaux territoriales. La superficie de nos eaux territoriales étant assez réduite par rapport à celle des pays voisins, il y a peu de chances que nous ayons l'occasion de le faire, mais sait-on jamais !

La liste des noms pour la saison 2019-2020 a déjà été établie, et la Belgique ne pourra participer à l'élaboration de la prochaine liste que courant 2020.

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