Climat de la Belgique

Le climat de la Belgique

Le premier mois de l’automne météorologique peut encore connaître de belles journées d’arrière-saison. Certaines années, par contre, la météo automnale s’installe rapidement.

Température

Les valeurs normales mensuelles des températures maximales se situent dans le pays entre 16,5°C et 20°C, et celles des températures minimales oscillent entre 6,5°C et 11°C. A Uccle, on commence à ressentir la baisse progressive des températures : en début de mois, les valeurs moyennes des températures journalières se situent aux environs de 16°C, mais en fin de mois, elles n’atteignent plus que 13,5°C.

La température moyenne mensuelle la plus élevée mesurée à Bruxelles-Uccle le fut en 2006, avec 18,4°C, alors que la température moyenne mensuelle la plus basse le fut en 1912, avec 10,7°C. Le jour de septembre le plus chaud a été enregistré le 4 septembre 1929, avec 34,9°C, et le jour le plus froid fut le 24 septembre 1931, avec un minimum de 0,0°C.

Dans le pays, on peut encore observer des températures supérieures à 30°C pendant la première décade du mois et exceptionnellement encore pendant la deuxième décade. A Uccle, le jour de forte chaleur le plus tardif a été observé le 13 septembre 2016, lorsqu’on a relevé une température maximale de 31,2°C. Ailleurs, on mesurait 33,6°C le 3 septembre 1929 à Wardin (Bastogne) ; 34,9°C le 5 septembre 1949 à Gerdingen (Bree) et, le 8 septembre 1928, le maximum affichait 30,6°C à Ostende.

En certains endroits, le maximum peut même encore dépasser les 30°C pendant la troisième décade : le 21 septembre 2003, on mesurait une température maximale de 30,4°C à Malèves-Sainte-Marie-Wastines (Perwez).

Les nuits peuvent encore être chaudes en septembre. Le 1er septembre 2005, la température n’est pas descendue en dessous de 20,9°C à Stembert (Verviers).

En basse et moyenne Belgique, les températures minimales peuvent s’approcher du point de gel et, en Campine, il peut même déjà exceptionnellement geler : le 16 septembre 1971, on observait une température minimale de 0,0°C à Melle et de –3,2°C à Kleine-Brogel (Peer). Le même jour à Rochefort, le minimum descendait jusqu’à –4,3°C et, toujours durant ce mois, on a compté en cette station jusqu’à 4 jours de gel. Le 25 septembre 2003, le minimum descendait jusqu’à –3,2°C à Neidingen (Saint-Vith) et on y comptait 5 jours de gel sur le mois.

Dans le sud du pays, les premiers jours de gel peuvent déjà se produire fin août ou début septembre : le 7 septembre 1985, la température minimale affichait –1,6°C à Saint-Vith. De faibles maxima peuvent également se produire. Le 27 septembre 1936, le maximum n’a pas dépassé 4,4°C à la Baraque Michel (Jalhay).

Notons encore que les écarts de températures peuvent être très importants au cours d’une journée : le 3 septembre 2004, on mesurait en matinée un minimum de 0,2°C à Braine-l’Alleud, alors que le maximum allait y atteindre 26,6°C le même jour.

Bien que septembre soit en moyenne plus froid qu’août, il peut arriver que la température moyenne de septembre soit plus élevée. En 2006, elle dépassait de 2,1°C celle du mois d’août.

Précipitations

Les valeurs normales mensuelles des totaux de précipitations varient entre 60 et 120 mm dans le pays. La moyenne mensuelle à Uccle est de 68,9 mm. Septembre 1895 fut le plus sec à Bruxelles-Uccle, avec seulement 2,0 mm de pluie relevés en 3 jours. En 2001 par contre, on enregistrait la valeur record de 199,4 mm pour le mois.

Les totaux journaliers de précipitations peuvent être élevés : on a mesuré 98,5 mm en moins de trois heures à Stavelot pendant un orage le 1er septembre 1987. Mentionnons encore les averses intenses qui se sont produites dans un étroit couloir entre la région d’Anvers et les Hautes-Fagnes, les 13 et 14 septembre 1998. Le matin du 14, des totaux de plus de 100 mm étaient mesurés en de nombreux endroits (la plus grande quantité fut relevée à Wijnegem, avec 146,8 mm). A Hives (La Roche-en-Ardenne), le 10 septembre 2005, on mesurait un total de 144 mm pendant un orage, et à Grammont, le 22 septembre 1949, journée orageuse, on enregistrait un total journalier de 143,7 mm.

A l’inverse, de longues périodes sèches peuvent également être enregistrées. Entre le 10 août et le 8 septembre 1914, on ne relevait que 7 mm de précipitations à Uccle. A Uccle toujours, le 21 septembre 1959 marquait la fin d’une période de 30 jours consécutifs sans précipitations, mais l’interruption fut de courte durée car, après 4,7 mm récoltés en 2 jours, s’en suivit de nouveau une période de 17 jours sans une seule goutte d’eau.

Le 19 septembre 1952, les précipitations étaient déjà constituées en partie de neige dans les Hautes-Fagnes. La chute de neige la plus précoce dans le pays fut observée le 4 septembre 1925 à la Baraque Michel (Jalhay).

Autres variables et phénomènes

Le nombre moyen de jours d’orage est déjà en forte diminution par rapport aux quatre mois précédents : on n’en compte déjà plus que 7,8 dans le pays.

Le soleil brille en moyenne à Uccle pendant 143,1 heures. Cette valeur fut largement dépassée en septembre 1959 lorsque l’on a enregistré un total de 298,7 heures de soleil. En 2001 par contre, on n’enregistrait que 65,4 heures de soleil. En moyenne une fois tous les 5 ans, on enregistre en septembre une durée d’insolation supérieure à celle du mois d’août.

Les plus fortes pointes de vent sont surtout enregistrées pendant les orages. Après analyse des dégâts, on estima que les vents avaient dû atteindre des vitesses de l’ordre de 144 km/h à Verviers, lors d’un orage pendant la nuit du 6 au 7 septembre 1949. Le 20 septembre 1982, la commune de Léglise, dans la province de Luxembourg, était touchée par une des plus fortes tornades du 20e siècle. De nombreuses habitations furent totalement détruites.

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